PHILIPPE DESMAZES / AFP Pour Virginie Calmels, ces élections ne servent qu’à “installer Eric Ciotti” en vue de la candidature de Laurent Wauquiez à la présidence en 2027 (Ici avec le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, en septembre 2017 en Haute-Loire). POLITIQUE – Une longue bataille politique et juridique qui ne le mènera pas à son terme. L’ancien directeur général d’Endemol monde et ancien numéro 2 des Républicains (LR) annonce, le 2 octobre, dans un entretien au Journal du Dimanche (JDD), qu’il ne sera pas candidat à la direction du parti à la début décembre. . « Ne souhaitant pas soutenir ces multiples irrégularités judiciaires et ces manœuvres politiques en participant à cette élection, j’ai décidé de me retirer. Je m’incline devant cette petite tartuffeuse », a-t-elle déclaré à l’hebdomadaire, sans préciser encore si elle quitterait ou non la fête. Elle annonce cependant sa volonté de ne pas participer à la campagne, dont les candidats déclarés sont le député des Alpes-Maritimes Éric Ciotti, le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, le secrétaire général LR Aurélien Pradié et le maire d’Orléans Serge Grouard. .

“Ma nomination était un grain de sable dans un scénario bien huilé”

“Quelqu’un tire les ficelles en coulisses pour installer Éric Ciotti à la tête du parti et déclarer aussitôt Laurent Wauquiez candidat LR à l’élection présidentielle de 2027. Ma candidature n’était qu’un grain de sable dans les rouages ​​d’un scénario qui voulait que vous soyez bien huilée”, lance l’ancienne assistante d’Alain Juppé à Bordeaux, avec sensibilité et programme libéral. 🗣️ Laurent Wauquiez tire-t-il les ficelles de cette élection ? ➡️ “J’ai dû aller au tribunal”, “donc je suis… — franceinfo (@franceinfo)
Voir le tweet Les accusations sont répétées sur le plateau de franceinfo dimanche matin, mettant également en cause le rôle et la toute-puissance de l’Autorité suprême. “Le péché originel est cette annulation injuste de ma candidature” par la plus haute autorité du parti qui “l’a empêchée de faire campagne”. “J’ai le droit de croire que c’était très difficile à conquérir dans ce contexte”, ajoute-t-il, parlant d’une “volonté délibérée de (le) bloquer”. 🗣️ Virginie Calmels condamne la course à la présidence des Républicains ➡️ “Le péché originel est… — franceinfo (@franceinfo)
Voir le tweet Virginie Calmels a été licenciée en juin 2018 par Laurent Wauquiez, alors patron du parti, et en conflit ouvert avec elle. Le 29 août, l’Autorité suprême de LR avait rejeté sa candidature, estimant qu’elle n’était pas à jour de sa contribution du 22 juillet 2022. La décision a depuis été cassée par la justice, mais une autre difficulté s’était alors posée, Virginie Calmels demandes de report des dates du scrutin, prévues les 3 et 4 décembre pour le premier tour, afin de leur laisser le temps de faire campagne – ce que LR a refusé. Voir aussi sur Le HuffPost : Vous ne pouvez pas voir ce contenu car vous avez refusé les cookies liés au contenu de tiers. Si vous souhaitez voir ce contenu, vous pouvez modifier vos préférences.