L’auteur du hit, un homme de 33 ans, sous l’effet de la drogue et sans permis de conduire, devrait être traduit en justice. Il a été placé en garde à vue dimanche après-midi. Des animations ont eu lieu à 21h, Porte de Clignancourt (XVIIIème siècle). Tout commence par une bagarre entre deux automobilistes. L’un d’eux s’approche d’une patrouille de police et avoue que le second dans une Fiat Ducato l’a menacé avec un couteau. La police décide de le surveiller. Ils activent la balise et les sirènes. Et c’est là que tout va mal. Le conducteur, avec son passager, s’est échappé par la ligne de bus puis une piste cyclable. Cependant, la police parvient à l’attraper. L’homme repart en faisant crisser les pneus et en faisant une embardée violente pour empêcher les policiers de le dépasser. Le chauffeur emprunte l’avenue Michelet, côté Saint-Ouen, à toute allure, en sens inverse, passe au feu rouge. Il s’engouffre ensuite dans le quartier des Puces, rue Biron, rue des Rosiers puis rue Ernest-Renan. Là, un véhicule lui barre la route. Il a heurté une autre voiture, puis des barrières de construction et un autre véhicule en stationnement. Les policiers, toujours derrière, descendent de la voiture et lui font faire demi-tour. L’un des fonctionnaires le soutient. Un autre crie “Police”. Le fugitif, qui “le regarde et le regarde droit dans les yeux”, précise une source policière, refuse de sortir et tente toujours de partir. Il effectue une nouvelle manœuvre et frappe l’un des policiers. Le conducteur continue, perd le contrôle, plonge dans un autre véhicule. C’est la fin du match ! L’homme, traumatisé par le choc, est immobilisé mais résiste toujours. Il refuse de descendre de sa Fiat, verrouille ses portières. Mais l’un des fonctionnaires a réussi à forcer l’une des portes. Il tire alors l’individu hors de son véhicule… qui se débat avec les policiers au sol et tente de mordre la main d’un des agents. Les renforts arrivent. Le passager est sorti du véhicule et a été interpellé. L’homme, cloué au sol, est finalement maîtrisé et menotté. Il a ensuite été conduit au poste de police du XVIIIe siècle et placé en garde à vue. D’autres fonctionnaires convergent pour s’occuper des témoins et des voitures endommagées. L’enquête a été confiée au commissariat du 18ème arrondissement. Deux des policiers, légèrement blessés, ont porté plainte.