• Lire aussi : Moscou cible les infrastructures, 80 % des habitants de Kyiv sans eau • Lire aussi : Frappes de drones en Crimée : le Canada refuse de commenter les affirmations russes • Lire aussi : Céréales ukrainiennes : pas de mouvement dimanche en mer Noire, confirme JCC “L’Ukraine doit garantir qu’il n’y aura aucune menace pour la sécurité des navires civils”, a déclaré Poutine lors d’une conférence de presse, accusant Kyiv d’utiliser le corridor céréalier pour l’attaque. l’accuse et cela justifie son retrait de l’accord sur les exportations ukrainiennes. “Cette attaque a été lancée par l’Ukraine contre les navires de la flotte de la mer Noire (…) Ils ont créé un danger pour nos navires et nos navires civils”, a-t-il poursuivi. “C’est une menace pour nos navires et nos navires civils”, a ajouté Poutine, tout en soulignant que la Russie ne s’était pas retirée de l’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes, mais l’avait “suspendu”. Les ministres russe et turc des Affaires étrangères Sergueï Lavrov et Mevlut Cavusoglu ont soulevé la question lors d’un appel téléphonique lundi, selon Moscou. “M. Lavrov a souligné la nécessité de s’assurer que l’Ukraine garantit qu’elle n’utilisera pas le corridor humanitaire et les ports ukrainiens destinés à l’exportation de produits agricoles pour mener des opérations militaires contre la Russie”, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. “Ce n’est qu’à ces conditions qu’il est possible de discuter de la reprise des mouvements le long du couloir de sécurité”, a-t-il ajouté. Les ministres russe et turc de la Défense, Sergei Shoigu et Hulusi Akar, ont également soulevé la question lundi. Cet accord, signé en juillet sous les auspices de l’ONU et de la Turquie, avait permis l’exportation de millions de tonnes bloquées dans les ports ukrainiens depuis le début de l’offensive russe en février. La Russie a accusé samedi l’Ukraine d’avoir frappé sa flotte dans la baie de Sébastopol en Crimée annexée avec des drones aériens et sous-marins. Il a assuré que cette opération avait été planifiée avec le soutien d’experts britanniques. L’Ukraine a dénoncé un “faux prétexte” pour suspendre l’accord sur les céréales, tandis que Londres a nié toute implication dans cette attaque.