• Lisez aussi : Mise à jour économique : le Canada pourrait entrer en récession l’an prochain • Lisez aussi : Énoncé économique : “Le gouvernement a tourné le dos au peuple”, déclare Singh Le vice-président des politiques publiques au Conseil canadien des affaires, Robert Asselin, voit « deux gros problèmes avec les prévisions ». “Premièrement, nous ne nous attendons pas à une récession. En fait, on s’attend à une croissance dans les cinq prochaines années », a déclaré M. Asselin en entrevue à l’émission Le Bilan. La moyenne sur les cinq prochaines années serait même supérieure à ce qui est considéré comme une croissance sur les 20 dernières années, ce qui, selon l’expert, “serait absolument improbable”. Le taux d’intérêt pris en compte dans les projections d’Ottawa est également problématique. « Nous nous attendons à une baisse des taux d’intérêt à 3 %, ce qui, à mon avis, dans la vague inflationniste que nous vivons en ce moment, me paraît très peu probable », explique M. Asselin. Un simple changement dans l’une ou l’autre de ces deux variables pourrait rebattre les cartes du gouvernement Trudeau. “Si nous changeons ces deux faits, disons une grande récession ou une grande récession en 2023, ou une inflation plus élevée qui dure plus longtemps que nous ne le pensons, disons avec des taux d’intérêt à 4% ou 5% et le gouvernement fédéral, nous devons comprendre qu’elle refinance continuellement sa dette, nous aurons de mauvaises surprises”, argumente le vice-président. Robert Asselin soutient qu’il faut être prudent avec les prévisions à long terme. « Il faut être prudent avec les prévisions à long terme. Nous continuons d’ajouter des dépenses à chaque budget, et cela n’est pas prévu dans les années 3-4-5 des projections financières qui nous sont présentées aujourd’hui”, a-t-il déclaré. “Prenons les prévisions d’aujourd’hui avec un grain de sel”, ajoute l’expert. Regardez l’intégralité de l’interview dans la vidéo ci-dessus.