FIGAROVOX / INTERVIEW – Dans un discours prononcé aux Etats-Unis à l’université de Washington, Pope Diaz a déclaré que la France restait mal à l’aise avec le concept de “race”. Pour l’universitaire Xavier-Laurent Salvador, ces mots symbolisent la pensée d’une élite qui ne croit plus au modèle républicain. Xavier-Laurent Salvador est maître de conférences en littérature moderne et maître de conférences en langue et littérature médiévales à la Sorbonne Université Paris Nord. L’Observatoire du colonialisme et des idéologies identitaires, co-dirigé par l’universitaire, dispose d’un site internet : decolonialisme.fr. FIGAROVOX. – Le ministre de l’Education nationale a confirmé qu’en France, la notion de « race » reste très sensible. Selon lui, il est difficile “d’aborder les questions ethno-raciales avec nuance”, en partie parce que “les organisations d’extrême droite sont fortes aujourd’hui”. Le concept d’« universalité » n’est-il pas au cœur de la tradition démocratique ? Xavier-Laurent SALVADOR. – Tout d’abord, que veut dire “problème ethno-racial” ? De quelle discipline, selon lui, dépend la question « ethnoraciale » ? De la biologie ? Politique ou histoire ? De l’anglais; Ou est-ce à lui en fait d’appeler à l’introduction d’une nouvelle discipline, plus proche du wokisme
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