• Lire aussi : Décision du PDP de ne pas prêter serment au roi soutenu par les Écossais François Parady a annoncé mardi sa décision, face au refus des élus du PQ et du QS de prêter allégeance au roi, comme l’exige la Constitution canadienne. Le président sortant écrit qu’il “n’a pas le pouvoir de relever un député d’une obligation constitutionnelle” et que la proposition proposée par le PQ ne permet pas “de contourner cette obligation”. Il explique avoir donné « l’ordre officiel au sergent de veiller à ce que cette décision soit exécutée de manière à ce que les députés non assermentés ne puissent prendre place dans la salle de l’Assemblée nationale ou dans l’une de ses commissions.
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“Si quelqu’un refuse de se conformer à cette interdiction, le sergent sera en droit de l’expulser”, ajoute-t-il sans ambages. Le PQ rigide Du côté péquiste, on a cherché à minimiser la portée de la décision. « C’est son opinion, a déclaré Pascal Bérubé en entrevue avec LCN. Nous avons 12 avis juridiques très précis, la CAQ n’en a aucun. Le député de Matane-Matapédia estime que M. Paradis fait preuve de partisanerie avec cette opinion qu’il décrit comme « une mission commandée pour ses collègues par la CAQ ». Cependant, M. Bérubé a refusé de dire si les élus péquistes iraient jusqu’à défier le président ou refuseraient tout simplement de s’asseoir. “Nous verrons,” dit-il. À Québec solidaire, on dit qu’on va prendre le temps d’analyser la décision de M. Paradis. De plus, une autre tuile pourrait revenir à la formation dominante, alors que les négociations débutent aujourd’hui pour reconnaître les groupes parlementaires PQ et QS, même s’ils n’obtiennent pas le nombre de députés requis. Le député du Parti québécois Joël Arseneau a semblé frustré par une rencontre préparatoire avec le leader parlementaire du gouvernement, Simon Jolin-Barrete. Des outils ou même de l’argent ? “Il nous a dit que nous aurons des outils parlementaires. Quand on a dit qu’on avait évidemment des besoins financiers pour le chef et pour le leader parlementaire, il ne s’est pas engagé envers le chef et pour le leader parlementaire il a catégoriquement refusé », déplore Joël Arseneau, qui mènera les négociations pour le PQ. Ainsi, le nouvel élu Paul St-Pierre Plamondon pourrait être privé des privilèges qui accompagnent le statut de leader parlementaire : soit un service d’enquête, la protection policière, un fonctionnaire chargé de l’agenda, un directeur de cabinet, un discours à plus long terme et en répondant au discours du Trône, etc. – Avec la collaboration de l’Agence QMI Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.