L’âme de Québec et de ses habitants, c’est pourquoi une partie de la vieille ville est si belle, a déclaré Marie-Claude Veilleux, dans un témoignage très bouleversant qu’elle a livré devant l’accusé. Il l’a accusé de “polluer notre vieille ville et de terroriser ses citoyens”. La belle-sœur de Suzanne Clermont, l’une des victimes tuées par Carl Girouard, Mme Veilleux a exprimé avec beaucoup d’éloquence toute la tristesse et la douleur qui affligent les proches depuis cet après-midi d’Halloween 2020. Une nuit qui a changé tant de vies, comme en témoignent de nombreux proches des victimes hier matin. Manque d’empathie Déterminée malgré son chagrin, Mme Veilleux a rappelé que sa belle-sœur était depuis longtemps une résidente du Vieux-Québec, qu’elle adorait et dont elle prenait soin. Il a aussi bien exprimé la frustration de plusieurs personnes face à un manque évident d’empathie ou de tristesse manifesté par l’accusé. Il a affirmé que ses aveux avaient été obtenus sous la torture, mais que ses aveux avaient été obtenus sous la torture. Une situation que l’avocat du tueur attribue à l’autisme. Qui sait. Son client voulait parler, a-t-il dit, mais ne l’a pas recommandé, compte tenu de la demande d’appels. Le juge espère que le condamné accepte de recevoir un traitement. Ses commentaires ont été accueillis par un signe de tête de Zirouar, qui s’est autrement couché. Manque d’attention Il est à noter que les proches des victimes ont eu l’impression d’un manque d’attention lors de la procédure judiciaire. “Le sort des victimes a été évacué des discussions”, a réprimandé Mme Veilleux. Dans le cas de Bissonnette, le cofondateur du Centre culturel islamique de Québec a aussi estimé que la souffrance des proches des victimes ne pesait pas assez. J’ai aussi trouvé honteux que l’avocat de Jirouard ait choisi le jour du jugement pour déposer son appel. Toute la place aurait dû être laissée aux victimes et à leurs familles, à qui vont mes pensées dans cette épreuve.