Article écrit par P.-L.Monnier, M.Czaplicki, F.Parisis, K.Guyomard, F.Cardoen, A.Canestraro – France 2 Télévisions françaises Chaque automne, la SNCF prépare ses voies en faisant circuler une cinquantaine de « trains de nettoyage », chargés de nettoyer les voies. Travail nécessaire. Petites feuilles, mais gros problèmes. L’automne essaie les rails. Les feuilles s’accumulent sur les voies, retardant les trains et causant des problèmes de freinage. Comment s’en débarrasser? En gare de Toulouse-Matabiau (Haute-Garonne), une équipe de France Télévisions est montée à bord d’un train de blanchisserie. Il en existe quatre exemplaires dans la ville et une cinquantaine dans toute la France. Leur mission est de dégager les pistes. Sous l’escorte, de l’eau est pulvérisée sur les rails pour détacher les feuilles. Sur la ligne entre Toulouse et Hoche (Gers), le train de la laverie circule une fois par semaine d’octobre à décembre. L’arrosage est quasi automatique, à 60 km/h. “On passe entre deux trains. Il ne faut pas les ralentir, car notre métier est juste de les faire rouler correctement”, explique Vincent Boutot, exploitant d’un train de blanchisserie. Ces dix dernières années, la SNCF a sorti le grand jeu. Le danger est réel. Broyées par les trains, les feuilles se décomposent et forment une pâte huileuse, ce qui pose des problèmes de traction. Sans voiture de lavage, le train pourrait parcourir plusieurs centaines de mètres supplémentaires avant de s’arrêter. Or, le train de lavage consomme 35 000 litres d’eau chaque semaine. “Si on veut maintenir à la fois la régularité et la sécurité du trafic, c’est un remède qui s’impose”, présume Marin Huillery, directeur technique de SNCF – Réseau Occitanie. Je partage : Partager sur Twitter Partager sur Facebook Partager par e-mail Partager le lien