Le lancement d’un missile par la Corée du Nord est “en fait une invasion territoriale”, a déclaré mercredi le président sud-coréen Yun Suk-yeol. En réponse à cette “provocation”, Séoul a tiré trois missiles sol-sol, a indiqué l’armée sud-coréenne. Yoon Suk-yeol “a souligné que la provocation nord-coréenne est une invasion territoriale de facto par un missile qui a franchi la frontière nord pour la première fois après la division” de la péninsule, a indiqué la présidence dans un communiqué. “Notre armée ne pourra jamais tolérer cet acte de provocation de la part de la Corée du Nord et y répondra fermement en étroite coopération avec les États-Unis”, ont déclaré les chefs d’état-major interarmées quelques minutes plus tôt, rapporte l’agence. appuyez sur Yonhap. Avant 9h ce mercredi (1h du matin à Paris), au moins dix missiles ont été tirés depuis Pyongyang. L’un de ces missiles a atteint les eaux sud-coréennes en mer du Japon, à une soixantaine de kilomètres des côtes. Selon Séoul, c’est “la première fois” qu’un missile nord-coréen atterrit “près des eaux territoriales sud-coréennes au sud de la ligne de limite nord”.

Un plan que le Japon a également dénoncé

Le Japon a également dénoncé mercredi les tirs de missiles balistiques de la Corée du Nord. Pyongyang “continue de lancer des missiles à une fréquence sans précédent et cela ne peut jamais être toléré”, a déclaré le Premier ministre japonais Fumio Kishida, selon l’agence de presse Yonhap. Mardi, la Corée du Nord a vivement critiqué l’annonce d’exercices militaires conjoints entre Séoul et Washington cette semaine. Une “provocation”, selon Pyongyang, qui “ne peut plus être tolérée”, a déclaré dans la journée un responsable nord-coréen. Depuis plusieurs mois, Pyongyang met en garde Séoul et Washington. Et ces lancements sont les derniers d’une série, dont, il y a quelques semaines, celui d’un missile balistique à portée intermédiaire au-dessus du Japon, où il a fallu dire aux populations touchées d’évacuer. La Corée du Nord a justifié sa série d’essais de missiles par des “menaces militaires” américaines.