Parmi les principaux sites concernés, la bioraffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), les raffineries normandes du Havre, Donges (Loire-Atlantique), Carling (Moselle), Feyzin (Rhône) et Oudalle (Seine-Maritime), ainsi que ainsi que les dépôts de carburant de Grandpuits (Seine-et-Marne) et des Flandres (Nord). Outre une “augmentation immédiate des salaires de 10% pour l’année 2022”, la CGT réclame un “gel des recrutements” en France et “un vaste plan d’investissements” en France, a rappelé M. Tange, soulignant que ces revendications l’avaient été. déjà au début des mouvements les 24 juin et 28 juillet.

20 à 30 % de baisse du trafic vers les raffineries

Certains des ouvriers gagnent “des salaires extrêmement bas et il faut les réévaluer au niveau des profits du groupe”, a souligné le responsable syndical, qui espère “une très forte mobilisation” afin de continuer à peser dans les prochains jours. Outre les perturbations de l’approvisionnement des stations-service, il a estimé que la production des raffineries pourrait accuser une baisse des flux de 20 à 30 %, en cas de forte mobilisation. TotalEnergies emploie 35 000 personnes en France, y compris ses filiales. Le 27, un entretien au niveau du secteur pétrolier est prévu, c’est pourquoi ce jour-là le début du mouvement est attendu principalement dans les champs pétroliers. Les autres implantations du groupe devraient s’y ajouter dans les prochains jours, avec pour champ de vision la journée d’action dans tous les secteurs économiques de jeudi, à l’appel de la CGT et de Solidaires. TotalEnergies a réalisé d’énormes bénéfices au deuxième trimestre 2022, profitant pleinement de la flambée des prix du pétrole et du gaz qui a suivi l’invasion russe de l’Ukraine.