Une communauté encore sous le choc. Vendredi dernier, Tauriac, dans le Lot, a rendu un dernier hommage à Justine Vayrac, cette jeune femme de 20 ans qui a perdu la vie dans la nuit du 22 au 23 octobre et dont le corps avait été retrouvé dans une ferme de Beynat, en Corrèze. . Alexandros, 20 ans, était le compagnon du défunt, qu’il connaissait au lycée depuis plusieurs mois. Il est également père d’un fils Gabin, maintenant âgé de deux ans. Avec BFMTV, cela relate les jours qui ont suivi la mort de Justine Vayrac. “Depuis les funérailles, on peut dire que ça peut aller mieux. Je pense qu’on a tous compris qu’il n’était plus là. C’est allé tellement vite que personne n’a compris sur le moment”, assure-t-il. Comme il l’explique encore, c’est son fils, Gabin, qu’il essaie de protéger autant qu’il peut de la situation qui le maintient en ces jours douloureux. “J’essaie d’être le moins informé possible pour ne pas laisser Gabin voir ce qui se passe. C’est Gabin qui m’a le plus permis de continuer. Ce qui m’a permis de continuer, c’est ma famille, mes amis et surtout mon fils parce qu’il était aussi le sien », ajoute Alexander.
“J’ai toujours eu de l’espoir”
Lors de son entretien avec BFMTV, le jeune papa évoque également les jours qui ont suivi entre la disparition de Justine Vayrac et l’annonce officielle de sa mort. “Avec le temps, les choses qui ont été retrouvées brûlées, le sang, ce jour-là, entre mardi et mercredi, j’ai toujours espéré qu’elle serait retrouvée vivante même si elle était blessée. Et puis jeudi matin, ils m’ont dit qu’il avait fait des aveux”, se souvient-il. En guise d’ultime hommage, Alexandre développe le souvenir qu’il veut laisser de sa mère à Gabin. “Je lui expliquerai tout ce qu’elle a fait pour lui depuis sa naissance, les sacrifices qu’elle a pu faire, dans ses études, dans sa vie en général, pour tout ce qu’il a pu lui donner en amour. il y a vraiment consacré sa vie”, assure-t-il encore. Ce dimanche, une marche blanche est organisée à 14h. en l’honneur de Justine Vayrac à Saint-Céré, village proche de Tauriac, dans le Lot. Le principal suspect dans cette affaire, un agriculteur de 21 ans, a été inculpé de viol, de coercition et de meurtre. Un examen post-mortem du corps de la victime a révélé qu’elle avait été étranglée à mort et des tests sont en cours pour déterminer si elle était droguée.