Publié il y a 7 heures, Mis à jour il y a 24 minutes Selon l’INSEE, plus de la moitié des personnes qui travaillent à Paris intra-muros mettent plus de 50 minutes pour rentrer chez elles. MIGUEL MEDINA / AFP DESCRIPTION – Les experts s’accordent sur les conséquences psychologiques potentiellement graves de l’utilisation quotidienne des transports en commun. 19h07, jeudi d’octobre. Un bip obsédant indique que les doubles portes vont bientôt claquer. Sur le quai de la station de métro Place de Clichy à Paris, des passagers en détresse restent blottis devant les portes, certains poussant comme en pleine bagarre, criant après les passagers à l’intérieur du train. Le métro déborde de monde. les corps sont comprimés, tandis que les visages, mentons relevés, expriment une douloureuse agonie. Le bip se termine, les portes claquent, le train part. La scène, qui se déroule tous les jours à Paris comme dans de nombreuses grandes villes, a de quoi rendre fou. Au sens métaphorique, mais aussi au sens strict…

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