L’enjeu : faire le point sur les manquements et surtout organiser la réponse. Le président de la République entend donner “une impulsion” à la résolution de la crise, dit-on à l’Elysée, pour que d’ici deux ou trois jours des améliorations soient visibles. Emmanuel Macron a notamment tenu à ce que, suite aux réductions d’effectifs ordonnées par le gouvernement, les stations-service soient correctement approvisionnées. « Je me tiens aux côtés de tous nos compatriotes qui peinent et en ont marre de cette situation », a-t-il assuré plus tôt dans la journée lors de son passage au Mondial de l’Auto, avant de débuter : « Je veux que ça soit réglé au plus vite. . » Après avoir joué sur la corde raide, s’être rallié à la CGT, accusée de bloquer le pays, et aux entreprises Esso-ExxonMobil et TotalEnergies, pour faire passer les négociations salariales, l’exécutif hausse le ton pour tenter de sortir de l’impasse. “La décision prise est de mobiliser un cran au-dessus des préfets en soutien à Total, Esso, pour accélérer la livraison du carburant aux stations-service en lien avec les transporteurs”, a expliqué Agnès. Pannier-Runacher lundi soir sur RTL, reconnaissant que la situation était toujours tendue. En fin d’après-midi, 28,1 % des stations-service rencontraient encore des difficultés d’approvisionnement, contre plus de 30 % la veille. « Nous mettons tout en œuvre pour améliorer cette situation à la veille de la fête de la Toussaint », a assuré le ministre. Déchiffré par Claire Gatineau :

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