• À lire aussi : Elle a fait semblant d’être un membre de sa famille • Lire aussi : Un fraudeur en prison pour six mois “Qui vous dit que je n’ai pas été honnête et transparente avec mes employeurs”, s’est défendue Solange Crevier, qui a avoué ses erreurs au ministère de la Culture, Desjardins, VIA Rail et Bombardier il y a plusieurs années. Au stade de la détermination de la peine, la femme de 59 ans, qui purge une peine de six mois de prison pour avoir fraudé VIA Rail, veut maintenant purger sa peine à domicile pour deux autres affaires. À partir de septembre 2014, la femme se faisant passer pour Solange Greuier a émis un faux contrat de 23 800 $ et a modifié un autre contrat pour des honoraires totalisant 24 300 $ pour payer un expert du Web 15 000 $, lui libérant simultanément 9 700 $. “Traqué” par les médias Crevier a également travaillé pendant plus de deux ans chez Desjardins comme consultante en TI, d’août 2015 à novembre 2017. Pour éviter d’être identifiée, elle avait falsifié le permis de conduire de la tante de son mari pour appeler Joane Richer. La femme a plaidé coupable aux accusations, mais lors de son témoignage dans le cadre de son audience de détermination de la peine, elle a tenté de minimiser l’ampleur de ses crimes. Elle a expliqué qu’elle avait changé de nom parce qu’elle était “traquée” par les médias en raison de ses précédentes condamnations. “J’en suis venu à la conclusion que je n’avais pas d’autre choix”, a déclaré l’accusé, qui aurait reçu des dizaines d’appels téléphoniques de journalistes depuis 2010. Mais la procureure de la Couronne, Mélanie Tremblay, qui demande une peine de deux ans de prison, lui a fait avouer que les premiers articles sur ses crimes remontent à 2015. Avez-vous des informations à partager avec nous sur cette histoire ? Vous avez un scoop qui pourrait intéresser nos lecteurs ? Écrivez-nous ou appelez-nous directement au 1 800-63SCOOP.