“Parler aux plus humbles, aux invisibles” faisait partie des “valeurs auxquelles il était immergé”, a déclaré la mère de Sylviane Imhoff, évoquant des références antérieures aux femmes de ménage dans les grands hôtels notamment. “C’est M. Poutine, le bel homme que vous avez tué”, a-t-elle dit, ajoutant qu’elle se souvenait du parcours de son fils. Frédéric était une “personne douce et joyeuse, alors ne sois pas triste”, mais elle voulait se souvenir.
“Nous pleurons un journaliste dévoué”
“La rédaction est en deuil. “Nous pleurons un journaliste dévoué”, a déclaré Marc-Olivier Fogiel, décrivant un professionnel comme tout sauf “chaud”. “Il voulait dire au monde, nous continuerons à couvrir ce conflit.” Mercredi en fin de matinée, ses confrères de BFMTV ont observé une minute de silence en sa mémoire. A 32 ans, ce grand brun à la peau claire travaillait depuis six ans pour BFMTV, y accomplissant sa deuxième mission en Ukraine en tant que journaliste et reporter d’images (JRI). Le rassemblement devait se terminer par une salve d’applaudissements. Le corps de Frédéric Leclerc-Imhoff, tué le 30 mai par un éclat d’obus lors d’un bombardement, a été rapatrié en France dans la nuit de mercredi à jeudi en présence de la ministre de la Culture Rima Abdul Malak.