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Publié le 10/06/2022 21:39 Mis à jour le 10/06/2022 21:41
Temps de lecture : 1 minute.
Emanuel Macron a été vivement interpellé lors d’un déplacement à Gaillac (Tarn) jeudi 9 juin par une jeune femme pour deux ministres accusés de viol. “Vous avez mis des hommes accusés de viols et de violences faites aux femmes à la tête de l’Etat, pourquoi ?”, a-t-il lâché lors d’une promenade du président.
A la sortie du discours, “Je l’ai accompagnée et je continuerai à l’accompagner, à la protéger. En même temps, pour fonctionner dans la société, il faut avoir la présomption d’innocence”, a-t-il répondu. Puis les cris de “menteur” et “tu détestes” se sont fait entendre. Imperturbable, le chef de l’Etat a continué à se serrer la main.
L’affaire ne s’est pas arrêtée là. Selon La Dépêche, la jeune fille de 18 ans a été visitée le lendemain au lycée par les gendarmes. « J’ai été interrogé pendant 10 minutes. J’ai tenu la main du président jusqu’à ce qu’il me réponde. base.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin avait été visé pour viol, d’abord limogé, puis repris et poursuivi début 2022. Le nouveau ministre des Solidarités, Damien Abad, est inculpé de violences sexuelles, suite à un courrier de l’Observatoire des violences sexuelles et sexuelles , une association créée en février dans le sillage du mouvement MeToo. Dans cette affaire, le parquet de Paris n’a pas ouvert d’enquête préliminaire “en l’état”, faute “d’éléments permettant d’identifier la victime dans les faits rapportés”.
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