Une collégienne de 14 ans a été retrouvée morte dans la matinée du jeudi 9 juin, derrière l’école de Clessé (Saône-et-Loire), près de Mâcon, selon l’Agence française de source proche de l’enquête. Un garçon, son petit ami, a été placé en garde à vue et a avoué l’avoir poignardé, a annoncé le procureur de Mâcon en conférence de presse jeudi après-midi. A lire aussiPorno : un homme avoue avoir tué sa femme trente-trois ans après les faits Le corps de la jeune fille présentait les marques de plusieurs dizaines de couteaux sur le haut du corps, le visage et le cou, a indiqué le procureur, expliquant que son nez s’était “cassé”. Son corps a été découvert vers 6 h 40, a-t-il précisé. VOIR AUSSI – Toulouse : un jeune de 19 ans poignardé à mort devant son domicile “Les premières auditions des amis de la victime ont révélé qu’il entretenait une relation amoureuse” avec le suspect. “Depuis le début de la semaine, ils se sont rencontrés à partir de minuit et 4 heures du matin dans le village de Klese. “Ce garçon avait tenu des propos dérangeants, ce qui a provoqué le fait qu’il voulait tuer quelqu’un et plus précisément sa petite amie, ce que ses amis n’ont pas pris au sérieux”, a également expliqué le procureur. Après son interpellation “à l’école”, les enquêteurs ont constaté des “blessures aux mains” du suspect, “compatibles avec des griffures”. Entendu par les autorités ce jeudi après-midi, il a reconnu avoir apporté “trois couteaux”. Il a également expliqué qu’”il a été victime de violences de la part de son père”.
“Un enfant sans problèmes qui a bien travaillé”
Selon le recteur de l’académie de Dijon, Pierre N’Gahanne, la jeune fille était en classe de quatrième au collège de Lugny, commune proche du village de Clessé, où elle avait fait toutes ses études primaires. “Ce qui s’est passé est totalement incompréhensible”, a-t-il déclaré à BFMTV, précisant qu’”aucun signalement de harcèlement” n’avait été fait au collège de la victime. “C’était un enfant sans problème qui travaillait bien”, a-t-il insisté. Interrogé sur des informations selon lesquelles une séparation douloureuse venait d’avoir lieu, le recteur a affirmé que c’était “possible”. Lire aussi Jusqu’à 12 ans de prison pour avoir « nettoyé » le meurtre d’une prostituée L’unité de recherche de la gendarmerie de Dijon a mis au point un important dispositif dans ce village viticole de 800 habitants à une quinzaine de kilomètres au nord de Mâcon. L’école a été fermée jeudi. VOIR AUSSI – Essonne : un adolescent de 14 ans poignardé en pleine route entre la vie et la mort