Mardi, il y en a 12 dans cet état alors que l’unité compte 36 lits. Les patients dans cette condition restent en moyenne entre 25 et 40 jours à l’hôpital. “J’ai un cancer du poumon et puis j’ai eu une embolie pulmonaire et avec tout ça j’ai contracté la COVID”, a expliqué la patiente Rose-Mai Boisclair. Ces IPS les prennent en charge à tour de rôle, lors de leurs astreintes d’une semaine. « C’est un projet très novateur, nous sommes les premiers au Québec. Tout au long de leur séjour ici, si le patient reste stable, c’est vraiment de l’auto-soin IPS. Le Docteur n’est pas contesté, à aucun niveau. Si le patient est remboursé, IPS accueillera un médecin de garde », précise l’infirmière Annabelle Rioux. Isabelle Hubert a été la première IPS à rejoindre le projet. « Nous avons le temps de revoir leur pharmacologie, leur liste de médicaments. En fait, ils s’améliorent souvent, nous réévaluons et leur trouvons un environnement qui peut-être, parfois, est plus facile à trouver, car il est moins lourd en termes de perte d’autonomie », a-t-il déclaré. Le projet, qui s’est implanté graduellement au cours des quatre dernières années, suscite maintenant l’intérêt d’autres CISSS et CIUSSS du Québec. Voir l’explication dans la vidéo ci-dessus.