Jeudi, une grève du personnel réclamant des revalorisations salariales a notamment frappé l’aéroport Paris-Charles de Gaulle, provoquant des annulations d’une centaine de vols dans la matinée, soit environ un quart des horaires prévus et des retards allant de 30 à 45 minutes en moyenne pour le reste.

Le Bourget était aussi inquiet

“Réunis en assemblée générale le vendredi 10 juin, les représentants des grévistes appellent au renforcement et à l’élargissement du mouvement en allant à la rencontre des travailleurs pour préparer les prochaines initiatives d’action : une grève à partir du 1er juillet 2022”, lit-on. un tract syndical. dont l’AFP disposait d’une copie. “Il a été décidé de continuer le mouvement”, a déclaré à l’AFP Tayeb Khouira, membre du bureau national du syndicat Sud-Aérien. L’invitation s’applique également à l’aéroport du Bourget et devrait être “syndiquée et interprofessionnelle”, avec un appel particulier aux salariés des nombreux sous-traitants opérant sur les stands de l’aéroport, a indiqué une autre source syndicale. Une porte-parole du directeur de l’ADP a déclaré qu’elle n’était au courant d’aucune nouvelle grève, mais a indiqué que des négociations salariales étaient prévues pour le 14 juin.

Un millier de manifestants à Roissy jeudi

Suite à un appel de sept syndicats (CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa et SUD), environ un millier de manifestants, selon les organisateurs, ont manifesté jeudi à Roissy en soutien à la revendication de 300 euros. augmentation pour tous les employés qui y travaillent. Cette journée était “un premier pas vers la construction d’un rapport de force pour satisfaire cette revendication”, indique le pamphlet syndical. Du côté d’ADP, selon une source syndicale, l’administration a pour l’instant proposé une augmentation de salaire de 0,5 %. Le trafic aérien, qui s’était effondré sous l’effet de la pandémie de Covid-19, a repris et devrait atteindre jusqu’à 95% du niveau de 2019 cet été, selon Eurocontrol.