Virginie Calmels jette l’éponge. Dans Le Journal du dimanche du 2 octobre, l’ancienne numéro deux des Républicains (LR) dit qu’elle se retire de sa candidature à la tête du parti, dénonçant un scrutin “partial”. Le 29 août, l’Autorité suprême LR avait rejeté la candidature de Mme Calmels, arguant qu’elle n’était pas à jour des cotisations du 22 juillet. La décision a depuis été annulée par la justice, mais une autre difficulté est alors apparue, Virginie Calmels demandant un report des dates du scrutin, prévues les 3 et 4 décembre pour le premier tour, afin d’avoir le temps de faire campagne. LR a refusé. Lire aussi : Présidence républicaine : Virginie Calmels autorisée par la justice à se présenter
« Ne voulant pas soutenir ces multiples irrégularités judiciaires et ces manœuvres politiques en participant à ces élections, j’ai décidé de me retirer », a-t-il déclaré au JDD. Je m’incline devant cette absurdité. » Elle annonce également sa volonté de ne pas participer à la campagne, dont les candidats déclarés sont le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, le patron des sénateurs LR Bruno Retailleau, le secrétaire général LR Aurélien Pradié et le maire d’Orléans. Serge Groard. Il ne soutiendra aucun candidat. “La ligne politique que je défends ne sera plus représentée. Une chose est sûre : je ne serai pas du côté de ceux qui soutiennent l’union des droites et veulent en faire l’acolyte droit républicain de Marine Le Pen ou d’Eric Zemur. »

” Grain de sable “

Selon Virginie Calmels, “quelqu’un tire les ficelles en coulisses pour installer Eric Ciotti à la tête du parti et déclarer aussitôt Laurent Wauquiez candidat LR à la présidence de 2027. Ma candidature était un grain de sable dans les rouages ​​d’un scénario qui l’a voulu bien huilé. » D’une sensibilité libérale, Mme Calmels est une ancienne assistante d’Alain Juppé à Bordeaux. Elle affirme avoir voulu, en se présentant, défendre “une ligne qui est au coeur de la droite, à égale distance de Marine Le Pen et d’Emmanuel Macron”. Ancienne numéro deux LR, elle a été licenciée en juin 2018 par Laurent Wauquiez, alors patron du parti et en conflit ouvert avec elle. L’ancienne PDG d’Endemol Monde, Virginie Calmels, a rejoint le groupe immobilier de luxe Barnes en 2019 et a lancé une école numérique en 2020. Le monde avec l’AFP